L’attaquant du PSV Eindhoven, Couhaib Driouech, a été victime d’une grave blessure à la cheville lors d’un entraînement cette semaine. Cette blessure l’éloignera des terrains pour plusieurs mois, un coup dur pour le jeune joueur et pour le club.
À long terme, le coronavirus pourrait devenir aussi bénin qu’un rhume ou une grippe. C’est ce que révèlent des chercheurs qui estiment qu’à force de réinfections, le système immunitaire s’adapte et provoque des formes de moins en moins graves.
La fin de la pandémie du covid-19 n’est pas pour demain. A la longue, la maladie risque fort de devenir aussi bénigne qu’un rhume. Mais avant d’arriver à ce stade, il faudra une forte immunisation de groupe. « Plus vite une majorité de gens aura été infectée ou vaccinée, plus vite nous atteindrons ce stade endémique », a expliqué Jennie Lavine, post-doctorante à l’université d’Emory à Atlanta et principale auteure d’une nouvelle étude parue dans le journal Science.
Selon les chercheurs qui ont fait une étude comparative du SARS-CoV-2 avec les six autres coronavirus affectant l’Homme (les quatre virus du rhume, le SARS et le MERS), l’infection, à l’instar du rhume chez les enfants de 3 à 5 ans qui se renouvelle de façon régulière, ne finira par produire que des symptômes bénins. Autrement dit, le vaccin anti-covid, à défaut d’empêcher la transmission du virus, contribue à réduire les cas sévères.
Nombre de scientifiques partagent cet avis. Pour Romulus Breban, chercheur à l’unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur, on devra vivre avec ce virus dont « les effets vont se ressentir pendant les décennies à venir… » « Nous parvenons à contenir les épidémies parce que nous avons mis en place une stratégie de vaccination et qu’il y a des structures de surveillance à l’échelle internationale », précise le chercheur dans le journal La Croix.
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