Répondant à une question du député Jon Iñarritu, le gouvernement espagnol a reconnu que des irrégularités ont été constatées dans le processus d’octroi de visa par le personnel des ambassades et consulats généraux au Maroc, en l’Égypte, en Irak, en Namibie, en Russie, en Ukraine, en Bolivie et en République démocratique du Congo (RDC) au cours des 20 dernières années, rapporte Europa Press.
Toutefois, l’exécutif espagnol n’a pas communiqué le nombre de visas concernés ainsi que le type d’irrégularité et les personnes impliquées. Il justifie cette position par « les règlements sur les dépôts de dossier » qui exigent la destruction de ces dossiers papier au bout de 2 ans, ainsi que « l’énorme volume de dossiers traités par an » par les consulats.
Le gouvernement de Sanchez fait savoir qu’il accorde, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, « la plus haute priorité à la légalité et au respect des procédures administratives, notamment la gestion des visas ». Lorsque ces irrégularités se produisent, « une enquête interne immédiate est ouverte par l’Inspection générale des services », assure-t-il.
Le gouvernement espagnol a par ailleurs indiqué que « tous les cas détectés ont été résolus par des moyens judiciaires ou administratifs en fonction de la gravité de l’affaire », affirmant qu’« aucun cas n’a été détecté au cours des derniers mois ».