Gad Elmaleh évoque son attachement à New York

Actuellement en tournée pour son spectacle D’ailleurs, l’humoriste marocain Gad Elmaleh se produira bientôt à New York, une ville qu’il admire tant et qui représente à ses yeux « la Mecque du stand-up. »

Gad Elmaleh repart à New York le 11 avril prochain pour une représentation. Il est très attaché à cette ville américaine, où il a vécu auparavant. « À mon sens, c’est la Mecque du stand-up. C’est l’endroit où a été créé le stand-up comedy. C’est la ville où vivent mes idoles comme Woody Allen et Jerry Seinfeld », a-t-il déclaré dans un entretien au site Le Petit journal. Là-bas, l’humoriste a aussi réalisé son rêve de jouer en anglais, d’être dans les comedy clubs, de faire les talk-shows et de roder mes sketchs tous les jours. « J’y ai vécu trois ans. Cette ville me parle vraiment, j’y ai de véritables attaches. Je suis tellement fasciné par Broadway et par toute sa culture. C’est vraiment incroyablement inspirant pour moi », a-t-il ajouté.

L’humoriste s’est récemment rendu à New York pour préparer son show. « Il y a quelques semaines, je suis allé voir Jerry Seinfeld au Beacon Theater, à New York. J’ai eu une forme de nostalgie de ce théâtre que j’ai déjà fait en français, il y a très longtemps, a-t-il confié. Entre-temps, il y avait eu le show en anglais – au Carnegie Hall notamment-, les clubs et le talk-show. J’avais envie de refaire cette salle parce qu’elle est très grande, mais très chaleureuse. Le projet du show en anglais était une chose différente de ce que je fais maintenant. » Cette fois, Elmaleh va jouer en français devant les expatriés francophones.

« Je dis bien francophones, parce qu’à New York, quand on dit francophone, il y a les Français en grande majorité, mais il y a quand même le Maghreb, l’Afrique, les Libanais, les Suisses, etc. La francophonie est à l’honneur dans ce genre de soirées, et j’adore cette idée. Contrairement à la tension qu’il y avait quand je jouais en anglais, où je me mettais plus en danger, j’ai l’impression qu’il y a une forme de confort à jouer dans ma langue devant un public avec lequel je me fais vraiment plaisir à New York », a-t-il expliqué.