Hésitation entre catholicisme et judaïsme, découverte de la Vierge Marie, importance du dialogue interreligieux et difficulté des catholiques à assumer leur foi… étaient au menu d’un échange entre Gad Elmaleh et la presse catholique à l’occasion des Journées internationales Saint-Fraçois-de-Sales. « Je suis riche d’une éducation juive, dans une famille qui m’a enseigné les traditions sans être dogmatique. Je suis libre et heureux de me tourner vers le christianisme avec beaucoup de curiosité, d’intérêt, parfois de perplexité, parfois d’agacement quand je ne comprends pas les choses… », répond Gad Elmaleh à la journaliste Youna Rivallain, de La Vie.
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Sa rencontre avec la Vierge Marie a eu lieu au Maroc, où il est entré dans une église – ce qui lui est pourtant interdit – dans laquelle il trouve une statue de Marie. L’humoriste confie que cette découverte l’a « bouleversé ». Mais les Juifs voient d’un mauvais œil qu’il manifeste de l’intérêt pour la Vierge alors que les catholiques lui disent “bienvenue”… « Ce n’est pas un transfert de joueur d’un club à un autre, ce n’est pas un mercato », s’amuse Gad. De retour à Lourdes, il découvre la vraie “fraternité”, l’entraide entre valides et malades.
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Évoquant la foi catholique, le producteur du film « Reste un peu » a montré qu’il l’assume pleinement. Un choix qui est à l’origine du changement de certaines de ses habitudes notamment celles concernant les femmes. « Avant, je les emmenais en boîte, maintenant, je les emmène à la messe », plaisante l’ex de Charlotte Casiraghi.
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Se prononçant sur le dialogue interreligieux, il assure que ce dialogue entre juifs et musulmans fait partie de « l’ADN de deux peuples qui veulent vivre ensemble, avec leur complexité, leurs douleurs et leurs difficultés. » Son souhait, dira-t-il, c’est que ce dialogue se vive au quotidien, et ne soit pas un vain concept porté par les institutions. Et d’inciter : « La clé, c’est de se connaître ».