25 ans après son décès, le roi Hassan II reste une figure centrale dans l’imaginaire collectif marocain. En témoignent les vidéos documentant ses discours et conférences de presse qui cumulent des millions de vues sur YouTube, Facebook et X...
Ilias El Aghzaoui
5 ans après, la douleur est toujours présente, indélébile. Le 26 juin 2015, Ilias El Aghzaoui est mort sur le coup après avoir été violemment percuté par un bus. Sa mère, Petra Jongerius, se souvient du jour du drame et la très difficile période de deuil pour elle, son mari Mohamed et leur fille.
"C’était un enfant tellement vivant, heureux et énergique. Quand il m’a demandé s’il pouvait aller jouer avec un ami, il est parti avant que je puisse répondre", se confie la maman au média Ad.nl, rappelant la facilité de son fils à se faire des amis. "Je me souviens, un jour, être arrivée dans un camping pendant les vacances. Nous ne connaissions personne là-bas. Pendant que nous installions encore la tente, il s’était déjà fait des amis".
Ce 25 juin, Petra se trouvait dans la cuisine quand elle a entendu les sirènes de la police et des ambulances. Son mari, Mohamed, d’un caractère inquiet, a tout de suite pensé à son fils. Juste après son départ, des voisins sont venus pour la prévenir du drame. La maman sort, et très confuse, se trompe de sens. "Je suis sortie de la maison, et en chemin j’ai vu un hélicoptère. J’ai essayé de garder mon sang froid. Arrivée sur le lieu de l’accident, j’ai été prise en charge par un policier. Puis Mohamed s’est approché, le visage très pâle.", confie-t-elle. "Là, j’ai demandé à un ambulancier si mon fils était décédé. Il a simplement fait un signe affirmatif de la tête. Mes jambes sont devenues molles, je me suis écroulée et j’ai crié : "Je ne veux pas".
Un peu plus tard, la police lui raconte le déroulé de l’accident. Ilias et son ami étaient allés acheter des gaufres. Ils ont traversé la voie réservée au bus. Ilias a regardé à droite mais pas à gauche et c’est l’accident. Le chauffeur n’a pas eu le temps de freiner. L’enquête de police révèlera qu’il n’était pas responsable et ne conduisait pas vite.
Il a été très difficile pour Petra de faire le deuil, surtout la première année, comme à la date anniversaire ou encore ses vacances. "La première année a été marquée par toutes les premières fois où il n’était pas là. Son anniversaire, ses vacances. J’avais l’impression de devoir recommencer à vivre. Je me sentais très éloignée des autres".
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