Au Maroc, le secteur de l’immobilier sombre dans un immobilisme paralysant. Et, les défis à relever sont nombreux.
Les conditions fondamentales requises par les investisseurs internationaux sont toutes réunies au Maroc, a affirmé le directeur général de la compagnie américaine CMS Energy, M. Robert Patterson.
Le "climat de stabilité", dont jouit le Royaume, la compétence de ses ressources humaines et les traditions hospitalières connues de son peuple, sont parmi les atouts essentiels recherchés en priorité par les opérateurs économiques internationaux, a expliqué le haut responsable de CMS, lors d’une intervention à la quatrième réunion du partenariat USA-Afrique du Nord qui a eu lieu la semaine dernière à Washington.
M. Patterson, dont la firme a une expérience de plusieurs années au Maroc, en particulier à travers le complexe de production d’énergie de Jorf Lasfar, considéré comme le plus grand d’Afrique, s’est réjoui de la qualité des cadres et du personnel marocains de l’entreprise, aussi bien les ingénieurs que les informaticiens, les techniciens et les gestionnaires.
Parlant du potentiel économique du pays, il a cité les conclusions d’une étude jugeant que les nouveaux pôles industriels de la région de Casablanca sont capables de générer à eux seuls plus de 21 milliards de dollars en chiffres d’affaires durant les dix prochaines années et créer ainsi quelque 230.000 emplois.
Pendant la réunion, à laquelle ont pris part les représentants de plusieurs entreprises américaines, à l’invitation de la chambre de commerce américano-arabe, le ministre de l’économie, des finances, de la privatisation et du tourisme, M. Fathallah Oualalou, avait lui aussi mis en relief les avantages offerts par le Maroc à l’investissement national et international, rappelle-t-on.
Dans son intervention, le ministre a cité en particulier le climat politique du pays, sa situation géographique et la "visibilité" dont il jouit, notamment à travers son environnement économique et financier.
S’agissant du climat politique, il a expliqué que le Maroc était un pays pluraliste, économiquement libéral et culturellement tolérant, ouvert et attaché au respect des droits de l’homme, autant de caractéristiques au demeurant confortées, a-t-il dit, par l’organisation et le déroulement du scrutin législatif du 27 septembre, marqués par la sérénité et la crédibilité.
Concernant la situation géographique du pays, M. Oualalou a rappelé la position stratégique du Royaume à proximité de l’Europe et au carrefour de l’Afrique et du monde arabe. A ce propos, il a noté les possibilités offertes par le Maroc en tant que plate-forme économique ancrée à la fois sur le marché européen, africain, mais aussi sud-méditerranéen, à travers les multiples accords d’association et de libre-échange conclus tant à l’échelle bilatérale que régionale.
Expliquant la visibilité du pays, le ministre a mis en exergue les résultats réalisés depuis une dizaine d’années sur le front des grands équilibres économiques et financiers et la volonté des pouvoirs publics de poursuivre la maîtrise du cadre macro-économique, tout en tablant sur un taux de croissance soutenu et un niveau d’investissement croissant.
Il a aussi rappelé les avancées accomplies sur la voie des grandes réformes, notamment en ce qui concerne l’éducation, l’environnement juridique et financier, ainsi que la promotion de l’investissement, aussi bien par la réduction de ses coûts que la simplification de ses procédures, dont l’accompagnement est maintenant assuré par une commission nationale et l’accueil par des centres d’investissement régionaux.
Le ministre a, par ailleurs, énuméré quelques-uns des secteurs d’investissement offrant des opportunités aussi multiples qu’intéressantes, notamment le tourisme, les textiles, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les télécommunications et les industries électroniques et électriques.
MAP
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