La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Le nombre des immigrants marocains a considérablement grimpé ces dernières années. En effet, à Montréal durant l’an 2001, 29 140 Marocains et Marocaines ont traversé les frontières canadiennes, un nombre beaucoup plus élevé par rapport à 2001, soit 1871 immigrants.
Rappelant que pendant ces deux dernières années, Montréal a reçu une moyenne de 25 000 immigrant en total provenant de dix principaux pays, notamment les Chinois qui occupent le 1er rang avec un taux de11.03 % suivi par les Français avec un taux de 9.45% et les Marocains viennent en 3ème rang avec un taux de 9% soit une augmentation de 2.35% par rapport à l’an 2000.
Le Canada recrute des immigrants de différentes catégories, que ce soit au niveau du sexe, de la langue, de la culture…et des formations et des qualifications. Si on parle des Marocains en particulier,la majorité d’entre eux a au moins une formation de baccalauréat + 2 année en études supérieures tels que les instituts et les écoles de technologie,et pratiquement, tous ont exercé un métier au Maroc c’est-à-dire une expérience professionnelles.
Cependant, ils trouvent des difficultés à s’intégrer dans la société canadienne en particulier dans la recherche d’un emploi. Il y a plusieurs raisons à cela. Le marché de l’emploi est stagnant, comme partout dans le monde, vu l’état de l’économie mondial.
d’autre part les employeurs ici exigent des formations et de l’expérience canadiennes.
Mais, ceci ne représente pas un obstacle majeur car chacun s’est efforcé de combler ses lacunes en tentant de répondre aux exigences de ces employeurs, soit en ayant recours à des formation à courte durée, soit en s’inscrivant dans des écoles des ingénieurs.
C’est le cas le plus fréquent, ici à Montréal, où plus de 400 étudiants se sont inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur comme l’école polytechnique ou l’école de technologie supérieure (ETS), sans parler des étudiants marocains non résidents permanents et les autres inscrits dans autres université.
ETS a commencé déjà son extension, vu l’augmentation du nombre de ses inscrits, dont les Maghrébins et en particulier les Marocains constituent une grande partie.
Ces articles devraient vous intéresser :