Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
Suite à un rapport publié par des députés du Parlement néerlandais sur les détenus du Hirak, Hassan Abyaba, porte-parole du gouvernement marocain, a clairement affiché son opposition à l’ingérence des Pays-Bas dans les affaires intérieures du royaume. Ce rapport fait suite à la visite d’une délégation des Pays-Bas à Al Hoceima, en janvier dernier.
"Nous sommes un État souverain et nous refusons qu’une partie, quelle qu’elle soit, vienne au Maroc pour rédiger des rapports internes pour faire pression sur nous", a martelé Hassan Abyaba. Pour lui, cela est inacceptable, car le Maroc n’a de leçons à recevoir d’aucun pays.
Pour Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale et des Marocains résidant à l’extérieur, la situation dans le Rif ne relève pas d’une question diplomatique et ne peut donc faire l’objet d’une telle discussion, vu qu’il s’agit d’une affaire interne.
Le gouvernement néerlandais a, maintes fois, appelé le Maroc à libérer les militants et leaders du mouvement rifain, arrêtés lors des manifestations dans la province d’Al Hoceima en 2017 et 2018. Mais le royaume s’est toujours farouchement opposé à cette ingérence des Pays-Bas dans ses affaires internes.
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