Ainsi, depuis hier, le prix du litre de gasoil a fortement augmenté, frôlant la barre symbolique des 10 dirhams, alors que celui de l’essence continue sur sa lancée et affiche désormais un prix supérieur à 10,50 dirhams dans la plupart des stations-service à travers le royaume.
Pour le journal Al Ahdath Al Maghribia, la hausse était attendue à cause des tensions entre le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, et les pétroliers et d’un autre côté l’avis du Conseil de la concurrence qui a condamné, dans un avis, le principe même d’un plafonnement des prix, estimant qu’il était incompatible avec la concurrence et la liberté des prix.
La réponse du conseil de la concurrence a, comme il fallait s’y attendre, fait sortir de ses gonds Lahcen Daoudi qui, dans un message encore une fois publié sur Facebook, a affirmé que l’instance présidée par Driss Guerraoui doit observer strictement son devoir de réserve ajoutant que son évaluation est de surcroît inacceptable et renvoie aux calendes grecques cette réforme réclamée par tous.