L’exclusion du Maroc de la réunion de Djeddah pourrait s’expliquer par le fait que Rabat penche en faveur de la politique de Washington dans les circonstances actuelles, alors que les États du Golfe veulent adopter une politique qui s’oppose silencieusement aux décisions américaines concernant le Moyen-Orient, analyse Middleeastmonitor. La mise à l’écart pourrait se justifier par la participation de l’Algérie à cette réunion, les deux pays n’entretenant plus de relations diplomatiques depuis bientôt deux ans.
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Pour étayer son argumentation, l’auteur de l’article fait remarquer le Maroc ne partage pas non plus le rapprochement actuel des pays du Golfe avec l’Iran, ayant coupé les liens avec Téhéran en 2018 après l’avoir accusé de soutenir le Front Polisario au Sahara occidental. De plus, « le Maroc, comme le Qatar, rejette le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe et n’a pas présenté ses condoléances à Damas après les tremblements de terre qui ont frappé la Turquie et la Syrie début février, et n’a pas envoyé d’aide humanitaire au pays ».