
L’annulation par le roi Mohammed VI du rituel du sacrifice de l’Aïd Al-Adha ne fait pas que des heureux. Les « chennaqas » (intermédiaires et spéculateurs des secteurs de l’agriculture et de la pêche) se trouvent en difficulté.
La Commission européenne a proposé vendredi une prorogation d’urgence d’une année de son accord de pêche avec le Maroc, aux mêmes conditions prévues dans l’accord actuel.
L’accord qui doit prendre fin le 27 février prochain, est d’une importance capitale pour l’Europe. L’Espagne en est le principale bénéficiaire sachant que sur les 119 bateaux de pêche qui bénéficient directement de cet accord, une centaine est espagnole.
L’accord qui sera soumis au Comité des représentants des Etats membres auprès de l’UE, (Coreper) vendredi prochain, devrait rapporter au Maroc une compensation de 36,1 millions d’euros, dont une partie sera réservée au secteur de la pêche marocain.
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