Le communiqué du groupe indique qu’avec cet Eurobond, OCP prévoit utiliser les fonds pour financer la seconde phase de son programme d’investissements ainsi que pour le rachat partiel de ses obligations internationales existantes arrivant à maturité en 2024 et 2025, afin d’allonger le profil de maturité de sa dette.
Pour le PDG d’OCP Mostafa Terrab, « le succès de cette émission obligataire internationale témoigne de la qualité de la signature du Groupe OCP auprès des investisseursinternationaux. Par ailleurs, l’objectif de cette démarche proactive d’OCP est d’optimiser notre structure financière en tirant profit de l’évolution des conditions de marché », indique le communiqué.
La même source informe que cette transaction a connu une réussite illustrée par les indicateurs suivants :
• Opération plus de 4,7 fois sur-souscrite pour un total d’environ 7 milliards de dollars pour les deux tranches, permettant un resserrement significatif des taux pour les deux maturités.
• Une prime de nouvelle émission négative de −10 points de base pour les deux tranches et les plus bas taux réalisés par le Groupe sur ces maturités.
• Le plus grand carnet d’ordre réalisé en Afrique, tous secteurs confondus, cette année.
• La plus grande tranche de 30 ans, jamais réalisée par une société du secteur dans la région MENA.
Les obligations sont notées (BB+/ stable) par Fitch Ratings et (BB+/stable) par Standard & Poors.
Les banques de files mandatées pour l’émission et la mise en œuvre de l’opération de gestion de passifs sont Barclay’s, BNP Paribas et J. P. Morgan.
OCP a été conseillé sur cette opération par Rothschild & Co.
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Par ailleurs, le communiqué précise que les conditions sur les marchés de capitaux internationaux, sont actuellement très favorables, ce qui amène le groupe à émettre un nouvel Eurobond afin de bénéficier des conditions attractives dans une optique de diversification continue de ses ressources de financement.
« Nous avons décidé d’émettre des instruments de longs termes, de maturité de 10 ans et 30 ans, ce qui permet d’allonger la maturité moyenne de notre dette, et donc, de réduire encore davantage le risque de refinancement. Les conditions de marché permettaient de bénéficier de taux attractifs pour ces longues maturités. Par ailleurs, le fait d’émettre à 30 ans renforce la perception d’OCP comme un émetteur premium sur les marchés capables d’offrir ce type de maturité », explique-t-on auprès d’OCP.