Du rififi chez les chanteurs marocains

29 août 2024 - 22h00 - Culture - Ecrit par : P. A

Dans une story sur son compte Instagram, l’artiste Hajar Adnane a affirmé ne pas être à l’origine de l’information selon laquelle certains artistes, dont Saida Charaf, « paieraient des intermédiaires pour pouvoir participer » à des festivals.

« C’est honteux que des pages créent des disputes entre artistes. Ce n’est pas moi qui ai dit cela, c’est une page qui a écrit quelque chose qui n’a absolument aucun fondement », a écrit Hajar Adnane, précisant que sa publication sur Instagram, qu’elle a supprimée par la suite, s’adressait plutôt aux « organisateurs des festivals » à qui elle reprochait d’exclure des artistes marocains.

À lire : Des artistes marocains crient à l’injustice

Adnane avait précédemment partagé sur le même réseau social une publication d’une autre page dans laquelle on voit l’artiste Abdelali El Ghaoui parler de l’exclusion d’un groupe d’artistes des festivals, en ces termes : « Que Dieu guide les intermédiaires qui te disent que tu dois donner 70 % pour pouvoir participer aux festivals ». Et d’ajouter en commentaire : « Quelle honte, Saida paie un intermédiaire pour chanter au festival », avant de le supprimer.

À lire : Des artistes marocains dénoncent

L’artiste marocain a récemment exprimé son soutien aux artistes exclus des festivals et des soirées artistiques au Maroc. « Je soutiens mes amis artistes grands et respectés, qui sont exclus des festivals et des manifestations artistiques au Maroc », a-t-il écrit dans un post. Une réaction intervenue après que plusieurs artistes, dont la chanteuse Chaimae Abdelaziz et le rappeur El Grande Toto, de son vrai nom Taha Fahssi, ont dénoncé leur exclusion des festivals organisés pendant l’été.

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