Royal Air Maroc a du mal à recouvrer ses dettes
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Alors qu’une dizaine de compagnies ont signé une correspondance pour la réouverture de l’aéroport d’Orly, fermée depuis le 31 mars dernier pour cause de covid-19, Royal Air Maroc s’est abstenue d’apposer sa signature.
Dans le cadre de cette demande, une correspondance devrait atterrir ce vendredi sur le bureau du secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, rapporte la presse française. Air Caraïbes, Air Corsica, Amelia, Chalair, Corsair, Frenchbee, La Compagnie, Level et Transavia ont pris cette décision parce qu’elles ont besoin de visibilité pour relancer leurs activités, bloquées depuis la fermeture des espaces aériens de certains pays.
D’après la même source, les signataires de la lettre ne veulent pas être obligés de transférer leurs vols à Roissy, une option entre-temps envisagée. Ces compagnies craignent les coûts liés au déménagement. Cette option n’est pas également du goût de Transavia, filiale d’Air France.
Premier transporteur au départ d’Orly, la low-cost française n’a pas renoncé à voler en Europe cet été, à condition que l’Italie, l’Espagne et le Portugal ouvrent leurs frontières. Tout trafic étant compromis au-delà de la Méditerranée, Royal Air Maroc n’a pas signé cette correspondance.
Avec toute sa flotte clouée au sol et face à ses multiples dettes, due en partie à la crise du covid-19, RAM peine à sortir du gouffre financier dans lequel il s’est embourbé. Même l’État marocain, qui est censé lui venir en aide, invite à la patience, en attendant de régler les priorités de l’heure.
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