Après 29 heures de route et 2800 kilomètres en camping-car, ils profitent d’un climat plus clément et d’un coût de la vie avantageux. Nicole exprime d’ailleurs sobrement son ressenti à l’arrivée : « C’est magnifique. »
La motivation principale de ce voyage réside dans la différence de climat et de coût de la vie, indique un reportage de TF1. La recherche d’un environnement plus doux, mais aussi d’un budget quotidien allégé, est un facteur déterminant, comme l’exprime Nicole : « À l’étranger, nous prenons vraiment le temps de vivre. » Anciens employés, ils mettent en avant l’avantage financier de ce séjour, leur permettant des extras, comme des sorties au restaurant.
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Thérèse-Marie et Gilles, habitués du Maroc, évoquent, eux, le budget carburant. Ils expliquent que le gasoil représente leur principale dépense, mais soulignent que le prix au litre, « à 1 euro à peu près », reste avantageux. Leurs dépenses de carburant de l’année précédente illustrent cet avantage. Les achats quotidiens, comme l’achat d’olives pour moins de trois euros avancé par Thérèse-Marie, confirment cet aspect financier.
Parler français au Maroc facilite le quotidien de ces retraités. Le pays a développé ses infrastructures, comptant 250 campings et aires dédiées. Patrice, gérant d’un de ces campings, constate l’ampleur du phénomène, qu’il qualifie de “migration” saisonnière de l’hiver européen vers la chaleur marocaine. Le tarif de 15 euros la nuit, électricité comprise, est un autre indicateur de cette attractivité.
On estime à environ 30 000 le nombre de retraités français qui passent l’hiver au Maroc, et à 60 000 ceux qui y résident de manière permanente. Le Maroc offre donc une alternative pour les retraités recherchant un cadre de vie plus abordable, motivée par des considérations économiques et climatiques.