Vague de froid au Maroc : les autorités s’activent pour aider les populations touchées

Face à la vague de froid, les Comités de veille et de suivi de Taza et Chtouka Aït Baha se préparent, sous la houlette des gouverneurs, en vue de venir en aide à la population.

Grâce à un plan d’intervention, fixé par le gouvernement, une population estimée à 660 000 personnes réparties sur 1 426 douars et 213 collectivités territoriales, reçoit depuis 2009, un soutien considérable pour affronter le froid.

Ce plan gouvernemental est doté d’une série de mesures, dont la mise en place d’un centre de commandement pour l’intervention rapide au niveau du ministère de l’Intérieur et des provinces concernées et l’opérationnalisation des commissions provinciales pour intervenir à temps et au bon endroit. Mais également, ces mesures prennent en compte, l’organisation d’une intervention immédiate à travers des secours par hélicoptères et la mobilisation d’engins de déneigement.

Pour la mise en pratique de ces mesures au niveau régional, les gouverneurs organisent d’ores et déjà des rencontres. C’est le cas notamment de Taza où le Comité de veille et de suivi vient d’examiner les mesures de lutte contre les effets de la vague de froid et des chutes de neige au cours de la saison hivernale 2020/2021.

Ici notamment, il est prévu entre autres, une distribution d’aides (couvertures, fours améliorés, denrées alimentaires, etc.) à 17 325 habitants, répartis sur sept collectivités territoriales et 58 douars, sont concernés par ces mesures, a indiqué le gouverneur de la province, ajoutant que ces derniers bénéficieront également des soins de santé à travers des campagnes médicales.

A Chtouka Aït Baha, une réunion du Comité de veille a permis d’évaluer les mesures proactives pour faire face aux vagues de froid. Le gouverneur de cette province a surtout insisté sur l’importance de la coordination entre les différents intervenants ainsi que de l’efficacité des actions entreprises pour assurer la continuité des services offerts à la population dans les douars éloignés dont l’accès des élèves aux établissements scolaires.