Une journaliste égyptienne provoque un tollé au Maroc

Mécontentement au Maroc suite au tweet de Hala Sarhan. Aux yeux de l’artiste marocain Rabie Kati, la journaliste égyptienne est une « vipère tachetée ». « La journaliste obsolète, tant sur la forme que sur le fond, s’est permise d’attaquer la femme marocaine à travers l’artiste Basma Bousil d’une manière ignoble, ce qui est totalement inacceptable », a-t-il déclaré à Hespress. Il a affirmé être satisfait de la réponse de la chanteuse marocaine, qu’il a décrite comme « une réaction tout à fait naturelle ». Bassma Boussil est une fille de son pays et une artiste respectée qui vit une expérience de vie personnelle, « mais cela ne justifie en aucun cas cette attaque systématique contre elle ni cette position hostile envers la femme marocaine, qui représente un complexe pour certains », a-t-il ajouté.

À lire : La chanteuse Bassma Boussil sous le feu des critiques

Rabie Kati promet une « riposte plus sévère et retentissante si l’offense contre le Maroc et les Marocains venait à se répéter ». Il demande aux divers festivals nationaux de prendre des mesures à l’encontre de la journaliste Hala Sarhan, « puisqu’elle est invitée à certains événements cinématographiques ». « Elle n’est plus la bienvenue dorénavant, par respect pour les Marocains dont l’honneur est au-dessus de tout. Ma voix ne faillira pas à défendre les filles de mon pays », a poursuivi l’artiste marocain. L’acteur marocain Rafik Boubker est lui aussi en colère contre la journaliste égyptienne. « Le peuple marocain est plus grand que Hala Sarhan, et les filles de mon pays sont bien au-dessus de cela et meilleures en tout », a-t-il dit dans une vidéo qu’il a partagée sur ses pages.

À lire : Après le divorce, Tamer Hosny de retour avec Bassma Boussil ?

« Les Marocains sont grands, et les grands ne prêtent pas attention aux esprits étroits. Lorsque tu parles du Maroc, souviens-toi que tu évoques une civilisation profondément enracinée dans l’histoire, un pays qui a donné naissance à des savants, des artistes, des héros et des intellectuels qui ont marqué le monde », a déclaré pour sa part la journaliste marocaine Hania Kassoumi dans une publication. Selon elle, le Maroc n’a pas besoin du témoignage de ceux qui ignorent son histoire, ni de ceux qui cherchent à le minimiser pour masquer leur propre insignifiance face à lui. Et d’ajouter : « Respecte-toi avant de parler de ceux qui te surpassent en stature. Et à nos frères d’Égypte : nous sommes les héritiers d’une gloire commune et d’une histoire bâtie par les grands des deux côtés. Ne laissez pas les ignorants ternir les liens d’amitié entre deux peuples unis par des civilisations, des luttes et des relations trop profondes pour être ébranlées par une parole irresponsable. Le Maroc respecte l’Égypte, et les Égyptiens libres ne tolèrent pas qu’on offense autrui sans raison valable ».