Ragheb Alama révèle son amour pour le Maroc, et surtout sa cuisine

« Depuis l’époque de feu le roi Hassan II, le Maroc a toujours soutenu l’art et les artistes », a déclaré mardi Ragheb Alama lors d’une conférence de presse dans le cadre de sa participation à la 20ᵉ édition du Festival Mawazine-Rythmes du Monde, notant que le roi Mohammed VI perpétue cette tradition. « Les artistes ont toujours trouvé au Maroc un refuge sûr et bienveillant », a-t-il ajouté. Le chanteur libanais ne cache pas son admiration pour la culture et la cuisine marocaines. « Dès mon arrivée à l’hôtel, on m’a demandé ce que je voulais manger. J’ai dit soupe Harira, tajine et thé marocain, a-t-il dit en souriant. C’est comme ça que je passe mon temps ici. »

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Parlant des artistes marocains, Alama a notamment exprimé son admiration pour l’artiste et compositeur emblématique Abdelwahab Doukkali. Il a en outre apporté son soutien au chanteur marocain Saad Lamjarred condamné en 2023 à une peine de six ans de prison pour viol et violences aggravées sur une Française. Pour le chanteur libanais, cette affaire est un « complot » voire un « chantage ». « Saad m’est très cher, comme un frère. Je lui dis toujours, en privé comme en public, que je suis à ses côtés, a-t-il déclaré. C’est une grande force artistique et il devrait se concentrer sur sa musique au lieu de se laisser distraire par ces problèmes. »

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Les deux chanteurs ont un projet artistique en commun : un duo mêlant l’arabe marocain à un « dialecte blanc » (terme désignant une forme neutre ou simplifiée de l’arabe) – mélangeant le marocain, l’égyptien et le libanais. « Nous espérons aller de l’avant avec ce projet et le présenter à notre large public arabe. Inch’Allah, cela se fera », a ajouté Alama.