« Le Maroc est le pays le plus accueillant du monde »

Le journaliste français Antoine de Maximy, 64 ans, qui a arpenté la planète et célèbre les 20 ans de son émission culte « J’irai dormir chez vous » affirme que le Maroc « est le plus pays le plus accueillant du monde ».

« Le pays le plus accueillant, ben il y a le Maroc qui est très très accueillant, mais je parle du Maroc d’il y a 20 ans, je n’y suis pas retourné depuis », a confié Antoine de Maximy vendredi sur Sud Radio. Il s’était rendu dans le royaume au début des années 2000 pendant la première saison de l’émission « J’irai dormir chez vous », dont la diffusion de l’épisode remonte à juillet 2005.

Le journaliste assure avoir été aussi bien accueilli au Vietnam. « Et puis, il y a le Vietnam, alors là j’ai été très très étonné au Vietnam, je me faisais inviter comme ça ne m’était jamais arrivé. Et je me suis même posé la question de savoir si la police ne me suivait pas et ils étaient, tu sais le ministère du tourisme, en train de briefer les gens en disant ’invitez-le, invitez-le’, tellement c’était incroyable ! » Le spécialiste des virées en sac à dos a récemment effectué un voyage dans cette ancienne colonie française (1885-1946). Les téléspectateurs l’ont suivi lors de la diffusion de la saison 11, le 28 avril 2023.

Cette année, Antoine de Maximy célèbre le 20ᵉ anniversaire de « J’irai dormir chez vous », émission culte lancée en 2003. Il a donc offert un épisode inédit au public, dont la diffusion a eu lieu vendredi 10 novembre 2023, sur RMC Découverte. Comment lui est venue l’idée d’aller dormir chez des inconnus partout dans le monde et de les filmer ? « C’est l’aboutissement de plusieurs idées. Avant de lancer J’irai dormir chez vous, j’avais été cameraman, réalisateur, preneur de son. Je pouvais donc être tout seul pour un tournage. Jusque-là, je n’avais réalisé que des documentaires sur des expéditions exceptionnelles, avec des gens incroyables qui descendaient par exemple en sous-marin, à 5 000 mètres de fond, ou dans un volcan en activité. J’ai eu envie de faire des portraits de gens normaux. », raconte Ouest France l’animateur.

Et de poursuivre : « Et puis, je souhaitais aussi retrouver ma liberté, mon autonomie, me débarrasser des contraintes budgétaires de ces tournages plus spectaculaires. Dans mon enfance, mes parents, qui étaient artistes peintres, accueillaient aussi de temps en temps des invités qui venaient de loin, pour quelques jours, chez eux. Je savais que c’était possible. […] Ne sachant pas comment l’émission allait prendre, j’ai choisi le Mali, un pays exotique et francophone, pour me lancer. J’y étais allé peu de temps avant et je savais qu’il y avait une vraie joie de vivre là-bas, des habitants accueillants et faciles d’accès. Pour montrer le contraste entre pays pauvres et pays riches, pour le second épisode, j’ai choisi le Québec et en hiver. »