Cafard dans un plat : le restaurant à Rabat toujours ouvert

Suite à la plainte du client, la maire de Rabat a signé l’ordre de fermeture et l’a transmis à la wilaya pour exécution. Cependant, la décision reste à ce jour sans effet et l’établissement poursuit son activité.

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L’Association marocaine des droits de l’homme a dénoncé dans un communiqué la « lenteur de l’exécution de la décision de fermeture », y voyant « une atteinte à la confiance du citoyen dans les institutions ». Elle a appelé le wali à faire appliquer la fermeture et à renforcer les contrôles sanitaires.

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Une autre association a dénoncé « l’absence de toute interaction concrète de la part des autorités ». Sur le plan judiciaire, elle critique le report à deux reprises de la comparution du propriétaire, alors qu’un témoignage d’employé sur la prolifération d’insectes est considéré comme un « aveu grave imposant une reddition immédiate de comptes ».

Les associations disent suivre le dossier, demandant une accélération des procédures et menacent de « mesures de protestation » si cet « abandon injustifié » perdure. Elles alertent sur les risques pour la réputation internationale du Maroc à l’approche d’événements majeurs.