Hier, la chambre d’instruction a confirmé la décision des juges qui avaient considéré que la requête était « prématurée ». Tariq Ramadan reste donc poursuivi pour les deux viols, dont un sur une personne vulnérable.
Après avoir longtemps nié les relations sexuelles avec les deux plaignantes, l’islamologue les a finalement reconnues, plaidant des relations de domination consenties par les deux femmes, une surnommée Christelle dont les faits se seraient déroulés en octobre 2009 à Lyon et une ancienne salafiste devenue militante laïque, Henda Ayari, à Paris en 2012.
En plus de ces deux affaires, l’ancien professeur universitaire fait face depuis avril 2018 à une plainte en Suisse qui a fait l’objet de l’ouverture d’une instruction à Genève, mais pour l’instant il n’a pas encore été entendu.
Souffrant d’une sclérose en plaques, Tariq Ramadan a été remis en liberté en novembre dernier après le paiement d’une caution de 300.000 euros et la remise de son passeport suisse.