Des sélectionneurs présents à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, en Egypte, seuls Renard et Belmadi sont les mieux payés. Pour preuve, l’entraîneur du onze égyptien est rémunéré 240 fois plus que le sélectionneur burundais.
Chacun des sélectionneurs des 24 équipes représentées à la CAN est payé selon le niveau de vie du pays qu’il sert, ou de son expérience dans le monde footballistique. Ceci justifie les écarts monstrueux des salaires des entraîneurs, d’une sélection à une autre.
Selon une enquête de Jeune Afrique, relayée par Le360, le sélectionneur mexicain Javier Aguire, avec ses 108.000 euros, touche plus que le duo Seedorf-Kluivert, sélectionneurs du onze camerounais. Hervé Renard, du Maroc, s’aligne juste derrière lui avec 80.000 euros, de sources officieuses. Avec, respectivement, 62.300 euros et 55.000 euros, les sélectionneurs algérien et sud-africain ferment le top 5. La grande majorité des sélectionneurs n’y figurant pas, sont payés dans la fourchette allant de 5000 à 50.000 euros
Des moins fortunés touchant moins de 5000 euros, on peut citer trois sélectionneurs, à savoir Ricardo Manetti (Namibie), avec près de 5000 euros mensuels, le Malien Mohamed Saliou Magassouba, avec 1500 euros. Le salaire le plus modeste est perçu par le Burundais, Olivier Niyungeko avec 450 euros, soit 240 fois moins que le sélectionneur égyptien. Il est à noter que le salaire moyen, au Burundi, est 15 fois moins élevé que celui du sélectionneur.
Au total, en plus du top 5, il y a un sélectionneur, absent de la CAN 2019, qui se trouve être le plus heureux du lot : Claude Leroy du Togo. Il émarge avec plus de 38 000 euros, comparativement à ses pairs présents en Egypte.
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