Le mouvement islamiste interdit mais toléré, qui avait laissé la liberté à sa jeunesse de participer aux marches du 20 février, a estimé que les autorités avaient intentionnellement réprimé certaines manifestations avec violence et accusé Al Adl wal Ihssane d’être derrière les agressions commises contre les forces de l’ordre.
Al Adl wal Ihssane va jusqu’à se comparer aux mouvements islamistes égyptien et tunisien, accusés par les régimes en place d’être derrière les révoltes qu’ont connu ces deux pays, et à Al Qaïda accusé par Kadhafi d’être à l’origine de l’insurrection Libyenne.
Dans son communiqué, Al Adl wal Ihssane appelle le gouvernement marocain à retrousser ses manches et à travailler sérieusement pour trouver de vraies solutions aux problèmes du pays.
Réagissant à ce communiqué, le Mouvement du 20 février a considéré qu’Al Adl wal Ihssane était un courant politique comme tous les autres courants qui soutiennent leur action.