Le milliardaire Anas Sefrioui et sa famille devant la justice
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Anas Sefrioui, PDG du groupe Addoha, a réagi à la plainte déposée contre lui et certains membres de sa famille par EPC Maroc les accusant d’avoir détruit abusivement et sans sommation ses locaux à Bouskoura, le 29 mars dernier. Il a démenti les allégations de l’entreprise d’explosifs civils.
« Contrairement aux allégations de EPC Maroc, la démolition par la société a été réalisée en conformité avec les procédures légales et réglementaires en vigueur et en présence des autorités compétentes. […] La démolition entreprise le 29 mars 2021 a été réalisée en présence des autorités compétentes qui ont constaté, contrairement à ce que prétend EPC Maroc, que les locaux étaient vides et qu’il n’y avait ni biens meubles, ni personnes, ni installations industrielles ou administratives. Un huissier de justice en a pris acte », assure Anas Sefrioui dans un communiqué.
Selon les explications du PDG du groupe Addoha, EPC Maroc occupait une partie du foncier sans disposer ni du droit de propriété commerciale, ni du fonds de commerce. « Et cela sachant que, contrairement à ses dires, EPC Maroc est immatriculé au tribunal de commerce de Casablanca, au registre n°20059, avec son siège social à Casablanca à l’adresse : immeuble Sémiramis, angle des rues Faker et Kamal, ex-angle des rues Vidal et Heintz », ajoute-t-il.
À lire : Une plainte contre Anas Sefrioui et sa famille
En raison de cette occupation, le projet consacré depuis 2012 par Foncière Iskane, en sa qualité de propriétaire de ce terrain, à la réalisation d’un programme de logement, a enregistré un retard préjudiciable, explique encore le patron du groupe Addoha. Il rappelle que l’activité de production d’explosifs représente un réel danger pour les habitants voisins du site et que les autorités compétentes avaient informé EPC Maroc de la nécessité de transférer son activité hors des zones d’habitation pour des raisons de sécurité et l’ont mis en demeure de quitter le site.
L’homme d’affaires fait référence à une décision rendue le 17 septembre 2014, laquelle a été suivie de plusieurs sommations d’exécution. « EPC Maroc a reçu cette décision qu’elle a attaquée en justice pour annulation le 10 février 2015. Le tribunal administratif de Casablanca a débouté ce recours le 17 juin 2015 dans son jugement n°1379, dossier n°43/7110/2015. Le tribunal administratif d’appel de Rabat a confirmé ce jugement le 22 mars 2016 dans sa décision n°1151, dossier n°881/7205/2015 », indique le communiqué du patron d’Addoha.
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Dans ce sens, EPC Maroc a signé deux protocoles d’accords avec Foncière Iskane pour la libération définitive du terrain en 2016 et 2017 et a, par la suite, transféré son activité dans la circonscription de Machraa Ben Abbou dans la province de Settat, fait savoir la même source, ajoutant que « ce transfert a été confirmé par les autorités compétentes qui ont constaté la libération du site de Bouskoura, contrairement à ce qu’indique EPC Maroc. Une autorisation de démolir en date du 5 mars 2021 a alors été délivrée à Foncière Iskane ».
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