Le milliardaire Anas Sefrioui ne s’est pas rendu au tribunal

15 septembre 2021 - 22h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

L’homme d’affaires, Anas Sefrioui et sa famille ont manqué mardi leur rendez-vous avec le tribunal de première instance de Casablanca. Ils avaient été convoqués suite à la plainte déposée par EPC Maroc pour destruction sans sommation de ses locaux à Bouskoura.

Convoqués à comparaître devant la Chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Casablanca le 14 septembre 2021, le PDG du groupe Addoha, Anas Sefrioui et les membres de sa famille Saad Sefrioui, Kenza Sefrioui et Malik Sefrioui ont brillé par leur absence, rapporte le site arabophone Al oâmk. Suite à la destruction jugée abusive et sans sommation le 29 mars 2021 de ses locaux administratifs et commerciaux à Bouskoura, EPC Maroc avait déposé le 8 juin courant une citation directe devant le tribunal correctionnel à leur encontre.

À lire : Le milliardaire Anas Sefrioui et sa famille devant la justice

Les accusations portées contre eux sont : expropriation de biens par une bande organisée utilisant la violence, menaces et port d’arme, destruction de tous les éléments matériels d’un fonds de commerce, fraude et vol, etc. EPC Maroc réclame une indemnité provisionnelle à titre de dommages pour les préjudices subis de dix millions de dirhams en attendant la finalisation des travaux d’expertise et d’évaluation. La première estimation partielle s’élève à 67 millions de dirhams, uniquement pour les pertes et vols matériels.

À lire : Anas Sefrioui réagit à la plainte contre lui et sa famille

Dans un communiqué, le PDG du groupe Addoha avait réagi à la plainte déposée contre lui et certains membres de sa famille. « Contrairement aux allégations de EPC Maroc, la démolition par la société a été réalisée en conformité avec les procédures légales et réglementaires en vigueur et en présence des autorités compétentes. […] La démolition entreprise le 29 mars 2021 a été réalisée en présence des autorités compétentes qui ont constaté, contrairement à ce que prétend EPC Maroc, que les locaux étaient vides et qu’il n’y avait ni biens meubles, ni personnes, ni installations industrielles ou administratives. Un huissier de justice en a pris acte », assurait Anas Sefrioui.

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