45ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple

28 décembre 2008 - 00h23 - 1998 - Ecrit par : L.A

"Louange à Dieu,

Que la paix et la bénédiction soient sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,

Cher peuple,

Nous célébrons aujourd’hui le quarante cinquième anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, révolution qui a été déclenchée le 20 août 1953, lorsque la main criminelle du colonialisme s’est portée sur le symbole du pays, de son unité, de son intégrité et de sa souveraineté.

Cette révolution s’est poursuivie pendant près de trois années, au cours desquelles le peuple marocain tout entier, a démontré sa cohésion, son unité et sa solidarité dans les villes et les villages, à l’Est comme à l’ouest, au nord comme au sud, administrant d’abord au colonisateur, puis au monde entier, la preuve qu’il est un peuple qui ne craint pas les défis, qu’il les relève et dont il sait triompher. Comme tu le sais, cher peuple, la victoire était, grâce à dieu, aux cotés des marocains dans leur ensemble, qui ont pu voir venir cette journée qu’ils ont tant attendue, celle du retour triomphal de leur Roi, consacrant ainsi l’indépendance du pays et le rétablissement de sa souveraineté. Je me rappelle, cher peuple, qu’il a dit, que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde, dans l’un de ses discours, se référant à des propos de son ancêtre Sidna Mohamed -sur lui paix et bénédiction- : ’’le petit jihad étant achevé, nous devons entreprendre à présent le grand jihad’’. Depuis lors, les portes de ce ’’jihad’’ restent ouvertes devant le Maroc, ouvertes pour ses hommes et ses femmes, ouvertes pour ses générations, le plus âgé inculquant au plus jeune le sens du patriotisme authentique et les vertus de l’endurance et de la patience.

Ainsi, cher peuple, nous avons retenu une leçon déterminante de ces étapes. Nous avons retenu d’abord que le sacrifice ne peut se concevoir que s’il y a un choix librement consenti, le choix lui-même étant conditionné par la liberté. Nous avons mené nos combats depuis quarante cinq ans sur la base de cette trilogie essentielle. La liberté d’effectuer un choix sans lequel le sacrifice ne peut être que fatalité. Nous devons donc, cher peuple, retenir la leçon que nous administre cet anniversaire. Nous devons savoir que notre combat doit être continu, particulièrement en ce qui concerne les générations montantes. Je continue à dire et le répète encore : deux domaines exigent de nous, efforts, créativité, réflexion et dépassement des blocages qui habitent les esprits. Le premier domaine qui est le point de départ de toute action, est celui de l’enseignement. Le second consiste à assurer la dignité dans ce pays béni à nos fils en leur procurant un emploi et le droit à une vie décente.

Nous devons savoir, cher peuple, que les étapes que nous allons franchir ne seront pas faciles. Elles ne seront pas non plus vaines puisqu’elles aboutiront à des résultats concrets et tangibles, des résultats dont les bienfaits rejailliront sur nos enfants et nos petits enfants, sur notre prospérité, notre dignité et notre intégration dans le siècle prochain. L’enseignement et l’emploi sont les deux rails sur lesquels nous devons placer la locomotive du Maroc. Sans ces deux options, nous ne pouvons en aucun cas engager un quelconque combat, encore moins réaliser une quelconque performance. Comme Je te l’ai dit, cher peuple, les préparatifs sont en cours pour mieux appréhender ces deux problèmes : l’enseignement et l’emploi de nos fils, pour que notre pays accède au rang que nous lui souhaitons et pour lui assurer le bien-être et la prospérité auxquels nous aspirons.

Je ne puis trouver, en cet anniversaire, meilleure prière à élever vers le Très Haut, après l’avoir imploré d’avoir en sa sainte miséricorde nos martyrs et nos héros, à leur tête le père du Maroc nouveau, Mohammed V : je prie le Tout-Puissant de nous classer, nous marocains, jeunes et moins jeunes, aujourd’hui et demain, parmi ceux à propos desquels le Très Haut a dit : ’’il est parmi les croyants des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers dieu. Certains d’entre eux ont rendu l’âme, d’autres attendent, mais ils n’ont guère changé."

20/08/1998

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