20 mai 2020 - 19h00 - Société
Arrivé à Casablanca le 10 mars pour visiter l’extrême sud du Maroc, un couple de Haut-Doubiens se retrouve confiné dans un appartement à El Mansouria. Il espère un rapatriement vers la France qui peine à se concrétiser.
« Nous devions initialement rentrer le 28 mars… Cela fait trois fois que nous réservons des vols : le 28 mars, le 17 avril et le 2 juin… À chaque fois, les avions sont annulés », expliquent à L’Est Républicain les Haut-Doubiens. Ceux-ci figurent sur la liste des « Français en vacances au Maroc », établie par le Quai d’Orsay et le consulat de Casablanca.
En tout, 30 000 personnes ont pu être rapatriées du Maroc vers la France via 150 vols depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire et du confinement. « En surfant sur internet, on apprend qu’il y a quelques avions qui rapatrient des Français. Mais sur la base de quels critères ont-ils été retenus et pourquoi si peu d’avions sont-ils affrétés pour les rapatrier ? », s’interrogent, désespérés, les deux Haut-Doubiens.
Selon l’ambassade de France, pas moins de 5 000 Français de passage, attendaient toujours fin avril de pouvoir regagner la France. Le couple en fait partie. Il a beau appeler les aéroports et consulats de Rabat, Marrakech, Casablanca et Agadir, mais rien n’y fera.
En attendant un probable rapatriement, le couple puise sa satisfaction morale des échanges qu’il a avec ses enfants et petits-enfants en visioconférence, une fois par semaine.
France : vers l’interdiction du voile chez les mineures ?
Du changement pour les bateaux FRS
La France ferme une dizaine de mosquées pour « radicalisme »
Maroc : voici les secteurs qui ont recruté le plus
Un SDF retrouvé carbonisé dans la voiture qu’il squattait à Taza
Agadir : 5 mois de prison pour un inspecteur corrompu
Décès d’Eve Branson, une bienfaitrice du Maroc
Peine de mort pour le meurtrier d’Adnane Bouchouf
Covid-19 : le Maroc espère une immunité collective en mai prochain
Les nouveaux bus de Casablanca se font attendre
« L’amour fait loi », le cri de cœur des minorités sexuelles au Maroc
Engrais : sale temps pour le géant marocain OCP aux États-Unis