Des experts livrent leurs réflexions sur l’impact que la mise en place de la taxe carbone pourrait avoir sur l’économie marocaine ainsi que l’industrie marocaine.
C’est le consortium maroco-français "Navera/Engie" qui se chargera de la réalisation de la centrale photovoltaïque de Gafsa. L’appel d’offres international avait été lancé par le ministère tunisien de l’Industrie et des PME et la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG).
En remportant cet avis d’appel d’offres, Navera/Engie doit développer, concevoir, financer, construire, exploiter et assurer la maintenance de la centrale photovoltaïque de Gafsa sur une période de 20 ans à partir de sa mise en service. Avec ce projet d’envergure, la Tunisie espère atteindre, à l’horizon 2030, une part de 30 % d’énergies renouvelables dans la production nationale d’électricité.
La centrale de Gafsa ambitionne d’alimenter plus de 100 000 foyers tunisiens par an et par la même occasion, contribuer à éviter l’émission de 150 000 tonnes de CO2 par an. Nareva et Engie ne sont pas à leur première collaboration. Elles avaient déjà eu une expérience commune au Maroc avec la réalisation du parc éolien de Tarfaya, l’un des plus grands d’Afrique. Dans un communiqué, Saïd Elhadi, PDG de Nareva, s’est félicité de ce projet solaire "remporté avec Nareva en Tunisie". Pour sa part, Yoven Moorooven, CEO de Engie Afrique, s’est dit heureux de cette collaboration qui scelle davantage le partenariat à long terme avec Nareva.
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