À l’heure où la guerre fait rage entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, l’actrice canadienne d’origine marocaine Emmanuelle Chriqui dénonce le déferlement d’antisémitisme.
L’Institut Cervantès de Casablanca, en collaboration avec la Délégation du Ministère de la Culture de la ville de Marrakech, a organisé la projection du film Cette terre est la mienne : Paysage après la bataille de Juan Goytisolo.
Selon le quotidien El Pais, le film a été visionné par un million de spectateurs. Sa première sortie en octobre a eu une excellente critique.
Le documentaire reprend l’itinéraire existentiel et littéraire de Juan Goytisolo. Le parcours commence dans sa ville natale Barcelone et descend vers un sud libérateur où l’écrivain entamera une féroce démythification de toute la sacralité controuvée de l’histoire d’Espagne. Il initie aussi une récupération sincère et courageuse de la constante arabo-musulmane. Il essaie de réhabiliter le sens de ce qui a été gommée de l’imaginaire espagnol par les intérêts idéologiques, ethniques et religieux, issues d’un catholicisme belliqueux et fondamentaliste. Ce processus s’entame à Tanger avec le roman Reivindicaciones del Conde don Julién et mérie à Marrakech, avec Makbara. Le 90 % de la durée du reportage se déroule à Tanger et Marrakech, les deux villes fétiches de l’écrivain catalan.
De point de vue technique, les auteurs ont voulu voir le Maroc avec les yeux bleus et scrutateurs de Goytisolo. Le résultat est magnifique. Comme lui, le documentaire se focalise sur le quotidien d’un Maroc modeste, mais humain et attachant. Il y a une vraie réjouissance de couleurs et de plans photographiques qui constituent un régale pour les yeux et qui font réfléchir en filigrane sur l’essence d’un pays où les enfants peuvent encore appeler l’écrivain espagnol Oncle Juan.
D’après Al bayane
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