Le député Driss Bakkali, entré ivre mort au parlement mardi, aurait été expulsé du Rassemblement National des Indépendants (RNI). Interrogé par le quotidien Akhbar Al Yaoum, il affirme qu’il n’était pas saoul et que ses adversaires politiques veulent sa tête.
L’homme dit ne pas encore avoir été informé de la décision d’expulsion du RNI mais compte d’ores et déjà faire appel contre cette mesure.
Si cette décision d’expulsion s’avérait définitive, explique Driss Bakkali, plusieurs autres partis souhaiteraient qu’il rejoigne leurs rangs, parce qu’il a décroché 25.207 voix aux dernières élections législatives, soit le troisième plus grand nombre de voix au niveau national, après celles collectées par les députés Fouad Ali El Himma (PAM) et Ali Kayouh (Istiqlal), qui siège au parlement depuis 1977.
Le représentant de la ville de Taounate qui avait été reconduit à l’extérieur du parlement par quelques uns de ses confrères, soutient avoir quitté la salle pour protester contre l’intervention du ministre de l’Intérieur, Taïb Cherkaoui.