L’athlète marocain Hicham El Guerrouj s’est facilement qualifié lundi soir pour la finale du 1 500 des championnats du monde d’athlétisme qui se déroule cette semaine sur la piste du stade de Paris-Seine Saint Denis.
"Aujourd’hui, on a essayé d’économiser le maximum d’énergie car il y a aussi la finale du 5 000 mètres. Je ne vais pas perdre beaucoup d’énergie. C’était magnifique". C’est en ces termes que l’athlète marocain a commenté ce soir, au micro de nos confrère de France Télévision, la première demi finale du 1 500 mètres des championnats du monde 2003.
Hicham El Guerrouj n’a pas eu à forcer son talent pour prendre la pleine mesure de ses adversaires. Courue sur un rythme relativement lent, les athlètes ayant couvert les premiers 800 mètres en 2 minutes 02 secondes, la course n’a pas posé de problème particulier à l’athlète marocain qui s’est rapidement placé en tête de l’épreuve.
Dans le dernier tour, Hicham El Guerrouj a accéléré le rythme clouant sur place ses principaux rivaux. Les derniers 300 mètres ont été couvert sur un rythme plus soutenu par un Hicham El Guerrouj en pleine possession de ses moyens physiques. Contrôlant parfaitement un éventuel retour de ses adversaires, l’athlète marocain a finalement franchi la ligne d’arrivée en 3 minutes 38 secondes et 25 centièmes.
Comme le disait l’athlète marocain aux journalistes, l’essentiel pour lui était d’économiser le maximum d’énergie en prévision des prochaines échéances qui l’attendent désormais sur la piste de Saint Denis. Au vu de cette épreuve couverte avec beaucoup d’aisance, Hicham El Guerrouj est réellement bien parti pour confirmer sa suprématie sur le demi fond mondial.
En finale, il devra toutefois se méfier des Français Mehdi Baala et Fouad Chouky qui ont réalisé une course exemplaire dans l’autre demi finale au programme de la soirée. Mehdi Baala a franchi la ligne d’arrivée en 3 minutes 39 secondes et 73 centièmes. Mais en finale face à Hicham El Guerrouj, il faudra certainement pousser un peu plus le turbo pour tenter de rattraper le lièvre de Berkane aujourd’hui au sommet de son art.
Karim Dronet pour menara.ma
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