« Les personnes impliquées sont des repris de justice, liés à des crimes de violence sexiste, de trafic d’êtres humains et de drogue. D’un côté, Mounir, 44 ans, et Abdelkader, 38 ans, tous deux Marocains, aux antécédents judiciaires pour infractions présumées à la sécurité routière, menaces, bagarres et trafic de drogue. De l’autre, Abdelaziz, 41 ans, […] dont le casier judiciaire comporte des délits présumés de menaces, de trafic et de bagarres », indiquent des sources proches de l’enquête à El Español.
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Selon les enquêteurs, « Mounir et Abdelkader se sont rendus chez Abdelaziz pour réclamer une dette. Une rixe sanglante s’en est suivie et a inquiété les voisins qui ont alerté la police ». Une fois sur place, quatre agents de la police locale ont vu le présumé meurtrier, Abdelaziz, continuer de menacer à l’arme blanche Mounir, déjà grièvement blessé au cou. Ils ont réussi à le maîtriser et ont essayé d’apporter les premiers soins au blessé pour arrêter l’hémorragie, en attendant l’arrivée des secours.
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Les policiers découvrent ensuite le corps sans vie d’Abdelkader à l’intérieur de l’appartement. Il est mort après avoir été poignardé au cœur par Abdelaziz, confirment les mêmes sources. Mounir et Abdelaziz, grièvement blessés, ont été transférés en urgence à l’hôpital Santa Lucia de Carthagène. La police judiciaire s’est rendue le même jour dans ce centre pour procéder à l’arrestation du meurtrier présumé, Abdelaziz, âgé de 41 ans. Mounir, 44 ans, quant à lui, devait également être arrêté après son opération chirurgicale, mais il a rendu l’âme quelques heures après son admission.