
De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
L’humoriste marocain Gad Elmaleh, qui se produit au Complexe Al Amal, à Casablanca depuis mercredi et jusqu’à vendredi, a déclaré lors d’une conférence de presse tenue mardi à Casablanca, que sans Derb Ghalef, paradis du piratage casablancais, il n’aurait pas été aussi célèbre au Maroc.
L’artiste, qui ne voit aucune objection au piratage de ses spectacles, avait expliqué au quotidien Le Matin en juin dernier que "sans le piratage, beaucoup de gens, surtout au Maroc, n’auraient pas accès à mon travail".
Gad Elmaleh, qui dit avoir une affection particulière pour l’humoriste marocain Bziz, parce qu’il lui est interdit de se produire au Maroc, a également indiqué qu’il appréciait beaucoup les humoristes Hassan El Fad et Hanane Fadili, mais que sa star préférée depuis sa jeunesse n’est autre qu’Abderaouf, alias Abderrahim Tounsi.
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