Le Maroc veut impliquer la profession de l’agent immobilier dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Mais sa réglementation s’avère avant tout urgente.
Deux Marocains soupçonnés de liens avec l’extrémiste islamiste ont été expulsés samedi d’Italie, annonce le ministère de l’Intérieur.
Considérés comme potentiellement dangereux, les deux individus n’ont pas eu la possibilité de faire appel. D’après le ministère, un Marocain de 38 ans s’était radicalisé en prison et son statut avait relevé de « moyen » à « haut risque », rapporte l’AFP. En avril dernier, il avait fêté avec d’autres détenus l’attaque d’un camion à Stockholm où cinq personnes avaient trouvé la mort.
Les faits reprochés au deuxième Marocain n’ont par contre pas été communiqués par le ministère de l’Intérieur.
Le troisième homme expulsé est un Syrien portant une fausse identité tunisienne. Il avait été arrêté en 2015 après des violences envers le personnel et d’autres résidents d’un centre pour réfugiés. Il avait également célébré l’attentat qui avait fait 22 morts à Londres en mai dernier.
Depuis 2015, l’Italie a expulsé 202 personnes vers leur pays d’origine, dont un nombre important de nationalité marocaine.
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