Maroc : un juge condamné à de la prison ferme pour corruption

3 mars 2016 - 12h30 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

La chambre criminelle de la cour d’appel de Rabat à condamné hier, mercredi, un ancien juge à trois mois de prison ferme. Il était poursuivi pour corruption.

L’homme de loi était poursuivi pour « corruption et abus de pouvoir » en vertu de l’article 248 du code pénal. En octobre 2014, le juge avait été condamné par le tribunal de Rabat à deux ans de prison avec sursis.

L’ancien juge avait été interpellé en flagrant délit à Tanger en janvier 2012 alors qu’il recevait 250 000 dirhams de la part d’un entrepreneur britannique d’origine tunisienne. Le Britannique avait ensuite décidé de porter plainte auprès du procureur général.

La Cour s’est prononcée également en faveur de la restitution des 250.000 dirhams à l’entrepreneur britannique.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Tanger - Corruption - Rabat

Aller plus loin

Corruption : deux ans de prison pour un juge marocain

Le tribunal de Rabat a condamné, lundi, un juge à deux ans de prison avec sursis pour une affaire de corruption.

Ces articles devraient vous intéresser :

Santé au Maroc : l’offensive anticorruption est lancée

Nommé fraîchement à la tête de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou prend toute la mesure de ses responsabilités.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Maroc : le ministère de l’Intérieur traque certains projets

Le ministère de l’Intérieur a décidé de renforcer son contrôle sur les projets de développement à travers le pays. Cette initiative fait suite à des observations inquiétantes concernant des retards volontaires dans l’exécution de ces projets, visant à...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.