
Prison avec sursis pour le journaliste marocain Omar Radi
Interpellé fin décembre pour "outrage à magistrat", le journaliste marocain Omar Radi vient d’être condamné à la prison avec sursis par la Cour pénale d’Ain Sebaa à Casablanca.
Omar Radi
La police a interpellé puis placé en garde à vue le journaliste et militant des droits humains, Omar Radi, dimanche 5 juillet à Casablanca. Motif de son arrestation : "ivresse publique et violences".
"Il (Omar Radi) a été placé en garde à vue sur instruction du parquet après un incident survenu (dimanche soir vers 23H30)", a confié à l’AFP le porte-parole de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Une enquête a été ouverte la semaine dernière après que le journaliste a été soupçonné de bénéficier de "financements de l’étranger" en lien avec des "services de renseignement". Au dire des autorités marocaines, Omar Radi aurait de "liens avec un officier de liaison d’un pays étranger" ayant travaillé "sous couvert diplomatique depuis 1979 dans plusieurs régions de tensions" dans le monde.
Face à ces accusations, le journaliste s’est fendu, samedi, d’un communiqué publié sur son compte Facebook pour apporter un démenti formel. "Je n’ai jamais été et ne serai jamais au service d’un pouvoir étranger (…) je ne suis ni un espion ni un agent payé par un fonds étranger", a-t-il réagi. Il assure que ses activités "n’ont rien à voir avec le monde du renseignement", mais estime qu’"il est très banal que des journalistes, notamment ceux spécialisés en économie fournissent le type de travaux" dont il est accusé.
En mars, Omar Radi avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir critiqué un juge sur Twitter.
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