Le Maroc prévoit un taux de croissance de 2%

18 août 2005 - 15h00 - Economie - Ecrit par :

Le Maroc table sur un taux de croissance de 1,8% au lieu de 3% prévu en 2005 en raison de la régression de 12% du secteur primaire due notamment à la chute de la production agricole lors de la campagne actuelle, a indiqué jeudi le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdellah.

Benabdellah, qui s’exprimait lors d’un point de presse, à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni à Rabat sous la présidence du Premier ministre, Driss Jettou, a souligné que, dans son exposé devant le Conseil sur "les prévisions préliminaires du projet de loi de finances 2006", le ministre des Finances et de la Privatisation a fait remarquer que malgré les contraintes qui ont marqué la conjoncture aussi bien nationale qu’internationale, tels que la hausse du prix du pétrole et le coût de l’opération des départs volontaires, les résultats positifs enregistrés au premier semestre de l’année en cours sont de nature à renforcer les équilibres fondamentaux.

Concernant les prévisions macro-économiques pour la loi de finances 2006, il a estimé qu’elles devraient enregistrer un taux de croissance de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB), avec le maintien du déficit à un maximum de 2%, un prix moyen du pétrole à 50 dollars le baril et un taux de change d’un dollar contre neuf dirhams.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Croissance économique - Politique économique

Ces articles devraient vous intéresser :

Fitch Ratings note l’économie marocaine

Fitch Ratings, agence américaine de notation, a confirmé la note de défaut de l’émetteur à long terme du Maroc en devises étrangères (IDR) à ‘BB+’ avec perspectives stables.

Comment les transferts des MRE dopent l’économie marocaine

Depuis 2003, le Maroc célèbre chaque 10 août la Journée nationale des migrants. Instaurée par le roi Mohammed VI, elle offre l’occasion de mettre en lumière la contribution des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au développement économique, social...

Mohammed VI et le pari gagnant de l’ouverture en Afrique

Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.

Pourquoi le Maroc ne sait pas profiter des MRE

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) boostent l’économie marocaine grâce à leurs transferts de fonds. Cependant, ils sont des leviers essentiels insuffisamment utilisés par le Maroc en raison de certains obstacles.

Séisme : l’économie marocaine touchée en plein cœur

Le puissant séisme qui a touché le Maroc dans la nuit du vendredi 8 septembre, n’a pas causé que des dégâts humains et matériels. Il affecte durement l’économie du royaume, en plein essor depuis une dizaine d’années.

Les transferts des MRE battent un nouveau record

Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont atteint 9,45 milliards de dirhams à fin janvier 2025, en légère hausse de 0,5 % sur une année, selon les données de l’Office des changes.

Les Marocains paieront plus cher la bonbonne de gaz

Comme décidé par le gouvernement, le prix de la bonbonne de gaz va augmenter dès l’année prochaine. Celle-ci devrait se poursuivre les années suivantes.

Maroc : Trop de centres commerciaux ?

Au Maroc, la multiplication des malls soulève des inquiétudes. Les fermetures de plusieurs franchises enregistrées ces derniers temps amènent à s’interroger sur la viabilité de ce modèle commercial.

MRE : des milliards qui boostent les banques, mais pas l’économie

Malgré leur hausse continue, les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ne contribuent pas à la croissance économique du Maroc, révèle un récent rapport gouvernemental, notant que la part de ces fonds dédiée à l’investissement reste...

Maroc : après un fort rebond, l’économie devrait ralentir en fin d’année

L’économie marocaine, après un troisième trimestre 2024 en fanfare, devrait connaître un léger ralentissement de sa croissance au cours des prochains mois. C’est ce qu’indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans son dernier rapport.