« Le Royaume du Maroc déplore la dégradation de la situation au Moyen Orient, et notamment l’escalade militaire d’hier en Syrie », est-il indiqué dans un communiqué publié hier.
« Le Maroc, qui a toujours respecté le droit international, ne peut que dénoncer de la manière la plus claire, le recours aux armes chimiques, notamment contre des populations civiles innocentes », précise le ministère, selon lequel « les expériences du passé nous ont enseigné que les options militaires, y compris les frappes aériennes – aussi justifiées ou proportionnelles soient elles – ne font que compliquer les solutions politiques, aggraver les souffrances des victimes civiles et exacerber leur sentiment à l’égard de l’occident ».
Et de regretter que « le timing choisi pour cette escalade, à la veille d’échéances arabes importantes, et l’absence de consultations appropriées habituelles, risquent de susciter interrogations, incompréhensions et indignation au niveau des opinions publiques ».
Faisant un parallèle avec ce qui se passe en Palestine, le Maroc estime que « la gestion à deux vitesses des conflits internationaux, recourant dans certains cas aux options militaires rapides et, dans d’autres cas, à un traitement et une légalité internationale imposés, ne ferait qu’attiser les tensions internationales ».