Sur le banc des accusés ce mercredi soir, l’épouse du principal accusé et un architecte, ont été également condamnés, à une peine d’emprisonnement de 5 ans chacun, assortie d’une amende de 1 million de DH chacun.
La cour d’appel a condamné les trois accusés à verser, solidairement, des dommages et intérêts de l’ordre de 300 000 DH à la partie plaignante, ainsi qu’un dirham symbolique à l’Organisation Non Gouvernementale Transparency Maroc.
Cette affaire de corruption qui a éclaboussé le directeur de l’Agence Urbaine de Marrakech et ses deux coaccusés remonte au 4 juillet 2019, lorsqu’un promoteur avait dénoncé le désormais ex-directeur de l’Agence urbaine, qui avait exigé de lui un pot-de-vin, en contrepartie de l’accélération des procédures liées à une autorisation administrative.
C’est donc sur instruction du Parquet général saisi par le plaignant, qu’une enquête a été ouverte à ce sujet par les services de police et a abouti à l’arrestation du mis en cause en flagrant délit juste après avoir obtenu un pot-de-vin de 500 000 DH.