L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.
Chaque année, plusieurs milliers d’hommes sont battus par leurs femmes. Malgré ce tabou, ces hommes sont de plus en plus nombreux à sortir du silence et à dénoncer les violences conjugales.
Interrogé par le journal Aujourd’hui le Maroc, le président du Réseau marocain pour la défense des droits des Hommes, Abdelfattah Bahjaji, fait part de près de 23.000 cas de violences envers les hommes depuis la création de son association. Rien que l’année dernière, ils étaient près de 2.500 hommes à avoir dénoncé les violences.
Pour le militant associatif, « le nombre d’hommes violentés est beaucoup plus important » car son association ne tient pas compte des appels téléphoniques reçus. « Ces statistiques ne tiennent pas compte des appels téléphoniques. En moyenne nous recevons 2 à 3 appels d’hommes victimes de violence chaque jour. Il nous arrive parfois de recevoir jusqu’à 10 appels », affirme-t-il.
Plusieurs cas graves ont été recensés par son association, comme un jeune de 26 ans qui a eu la mâchoire cassée après les violences de sa femme et de sa belle-mère. De même que le cas d’un homme de 67 ans qui a été blessé à la tête après les violences de sa femme et de sa belle-soeur.
Et tout est utilisé pour frapper son conjoint. Cela va des coups de poing aux gifles, en passant par les morsures et des coups de couteau.
Même si elles sont rares, plusieurs cas de violences sexuelles lui ont été signalés, comme le cas d’un homme qui a été licencié par son employeuse car il ne voulait pas avoir de relations sexuelles avec elle. Ou encore le cas d’un jardinier à qui l’employeuse a tenté d’imposer des relations sexuelles durant l’absence du mari.
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