Le mandat de l’ONU au Sahara a été prorogé vendredi de six mois seulement lors d’un vote auquel la Chine, la Russie et l’Ethiopie ont décidé de s’abstenir.
« Sur le plan opérationnel de la Minurso, cela ne se justifie pas, mais c’est plutôt un moyen politique pour avoir une clause de rendez-vous et espérer une reprise du processus politique d’ici là », confie un diplomate à l’AFP, ajoutant que les six mois permettront « d’avoir un levier » pour pousser le Maroc et le Polisario à la négociation.
La résolution demande aux Etats voisins, notamment l’Algérie et la Mauritanie, (sans toutefois les nommer), de « faire d’importantes contributions pour ce processus » et « d’accentuer leur implication dans le processus de négociations ».
L’ONU a également appelé le Polisario à un « retrait immédiat » de la zone tampon et s’est montré inquiet face à « la relocalisation planifiée des fonctions administratives » à Bir Lahlou comme l’accuse depuis plusieurs semaines maintenant le Maroc.
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