Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
L’on doit reconnaître aux experts de l’ONUDI et de la CNUCED, le mérite d’avoir chamboulé la classification traditionnelle en pays « riches ou pauvres », « développés et sous-développés », qui a longtemps prévalu chez les intellectuels et politiciens friands des clichés à la peau dure.
En effet, la « révolution » conceptuelle tient, désormais, dans la distinction entre économies à « influence forte” ou à « influence faible », qui peut faire d’une PME un « dragon » et d’une multinationale un « mauvais exemple ».
Autrement dit, les pays industrialisés ne sont pas nécessairement tous des modèles parfaits et les pays en voie de développement uniquement, des « satellites » périphériquement dominés. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le processus du G11, qui vient de boucler ses travaux à Amman, où des Etats, comme le Maroc, que l’on classe dans la catégorie des « pays à faibles ou moyens revenus », où le dynamisme des réformes engagées par ces derniers, produisent plus d’influence que les pays développés, dont les rengaines protectionnistes et les penchants « sectaires », pompent sérieusement l’air aux citoyens du monde. En tout cas, les ratings internationaux, dont est crédité le Maroc, vont dans le sens de l’émergence d’une économie à « influence forte », apte à son insertion dans la globalisation et le libre-échange.
D’ailleurs, la visite sur nos terres du Directeur général de l’ONUDI, pour le soutien au procès d’Agadir, visant le développement des consortiums d’exportation entre les partenaires marocain, tunisien, jordanien et égyptien, en offre une saisissante illustration.
Gazette du Maroc - B.M.
Ces articles devraient vous intéresser :