Quand le Maroc laisse filer ses compétences ... (Vidéo)
Le Maroc, à l’instar d’autres pays africains, est touché par la problématique grandissante de la fuite des cerveaux. Ce mal profond, qui ronge le Royaume, a fait l’objet d’un...
Les entreprises marocaines sont confrontées au manque de personnel qualifié, notamment dans des secteurs clés.
Pour le journal l’Economiste, la pénurie de compétences et la concurrence autour des mêmes profils constituent les plus grandes menaces qui guettent les entreprises pour les 5 prochaines années. Selon la dernière enquête du cabinet IBB Management, ces menaces sont plus importantes que l’économie informelle, les difficultés de trésorerie et l’incertitude de la conjoncture économique.
L’inquiétude monte dans le rang des entreprises. 86% d’entre elles craignent même des reports ou annulations de projets en raison de la difficulté à recruter, indique la même source qui soutient en outre que la plus grande bataille à mener à l’avenir par ces entreprises, est celle du capital humain.
Les secteurs les plus touchés par cette pénurie sont ceux des IT et du BTP/Immobilier. Sur la période 2010-2015, quelque 5.000 postes étaient restés non pourvus chaque année, faute de compétences, avec des pertes annuelles d’environ 1 milliard de DH, précise la Fédération des technologies de l’information, de la communication et de l’offshoring (APEBI).
L’autre crainte des entreprises opérant dans ces secteurs, est que 100% de leurs projets risquent d’être retardés, reportés, voire même annulés par manque de compétences.
Aller plus loin
Le Maroc, à l’instar d’autres pays africains, est touché par la problématique grandissante de la fuite des cerveaux. Ce mal profond, qui ronge le Royaume, a fait l’objet d’un...
Les données consignées dans le dernier rapport du ministère du Travail et de l’insertion professionnelle indiquent que l’exode des compétences se poursuit dangereusement.
Le Maroc « produit » environ 8.000 profils IT (technologie de l’information) annuellement et à peu près 600 d’entre eux optent pour le travail ailleurs. L’ANAPEC et l’APEBI ont...
Ces articles devraient vous intéresser :