Les faits se sont déroulés les 4 et 5 juillet. Nassim*, 27 ans, qui était sur le point de partir en vacances au Maroc le lendemain soir a demandé à sa sœur, infirmière, d’effectuer un test PCR. Le résultat s’est révélé positif. Il se voit alors contraint d’annuler sa location, de prévenir ses deux collègues qu’ils sont déclarés cas contacts auprès de l’Assurance maladie et de se préparer à passer sa semaine de vacances confiné, rapporte La Dépêche du Midi.
« Pourtant j’avais fait attention », assure celui qui travaille dans le paramédical. Il émet des doutes sur le résultat. Nassim fait alors un test antigénique le 5 août au matin. Le résultat est négatif. Étonné, il retourne vers le laboratoire Bio 3 qui avait analysé son prélèvement la veille. Ce laboratoire effectue une nouvelle analyse du premier échantillon. Le laboratoire se rend à l’évidence : il avait commis une erreur due à « un fort positif qui aurait tout contaminé ».
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Le nouveau résultat a été transmis à l’assurance maladie. Nassim arrive à temps pour prendre son vol à destination du Maroc. « Je suis parti pour l’aéroport de Toulouse dès que j’ai su que c’était une erreur, mais il était déjà tard, j’ai eu l’avion de justesse. Dans l’urgence, je n’ai même pas eu le temps de faire correctement ma valise », raconte-t-il.
Selon le laboratoire Bio 3, c’est la première fois qu’une telle erreur survient. « Comme toutes les analyses biologiques, il arrive qu’on ait des faux positifs ou des faux négatifs. Cela peut être lié à des substances interférentes ou à une contamination entre les échantillons, notamment si l’un d’entre eux a une charge virale très élevée », explique un des biologistes.
* Prénom d’emprunt