Maroc : des « voleurs » d’eau arrêtés

6 mars 2024 - 17h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Face à l’hémorragie du vol d’eau d’irrigation du canal, les autorités locales de la commune de Bouhmam, dans la province de Sidi Bennour, ont intensifié leurs efforts pour mettre fin à ce pillage nocturne.

Opération coup de poing. Soutenues par la gendarmerie royale et les forces auxiliaires, les autorités ont mené des interventions nocturnes surprises. Résultat : des dizaines de moteurs et de pompes utilisés pour siphonner l’eau du canal ont été saisis, ainsi que des kilomètres de tuyaux installés illégalement, fait savoir Al Akhbar. Des plates-formes en béton servant à l’opération de vol ont également été démolies.

A lire : Maroc : on commence à voler ... de l’eau

Cette campagne s’inscrit dans la continuité d’une initiative lancée il y a plusieurs mois par les autorités locales. Des procès-verbaux ont été dressés contre les contrevenants et des sanctions ont été appliquées.

Le vol d’eau d’irrigation prive les agriculteurs légitimes d’une ressource vitale pour leurs cultures, mettant également en péril l’équilibre environnemental de la région et aggrave la situation de stress hydrique déjà préoccupante partout au Maroc.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Eau - Sidi Bennour

Aller plus loin

Des coupures d’eau à Tanger ?

Malgré le grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, les autorités locales de Tanger n’envisagent pas, pour l’instant, des coupures d’eau.

Maroc : on commence à voler ... de l’eau

Les autorités de la commune de Ben Maachou Oulad Abbou dans la province de Berrechid ont procédé à la saisie de dizaines de pompes et de moteurs utilisés par des agriculteurs...

Deux touristes étrangères victimes d’un vol à l’arraché à Marrakech

Les éléments de la Brigade de la police touristique de Marrakech ont réussi un joli coup de filet cette semaine, en interpellant un individu suspecté de vol à l’arraché....

Une autoroute de l’eau : la solution du Maroc contre le stress hydrique

Face à la sécheresse sévère, au stress hydrique et à la rareté des précipitations qu’il subit depuis plus de quatre ans, le Maroc prévoit de relier le barrage Oued El Makhazine...

Ces articles devraient vous intéresser :

La production de voitures électriques «  assèche  » le Maroc

La production des métaux nécessaires à la fabrication des batteries ou moteurs des voitures électriques exige beaucoup d’eau. Une ressource qui se raréfie de jour en jour dans des pays comme le Maroc, déjà frappé par une sécheresse sévère.

Le Maroc arrête de subventionner la pastèque et l’avocat

Afin de faire face au déficit hydrique, le gouvernement marocain a décidé de suspendre les subventions des cultures qui consomment le plus d’eau comme la pastèque, l’avocat et les nouvelles plantations d’agrumes.

Les Marocains vont-ils manquer de dattes pour le Ramadan ?

À quelques semaines du mois sacré de Ramadan, des doutes subsistent quant à la disponibilité des dattes en quantité suffisante et à des prix abordables.

Dessalement de l’eau : le Maroc lance la construction de trois stations cette année

Afin de faire face à la pénurie d’eau potable, le Maroc prévoit de construire, cette année, trois nouvelles stations de dessalement de l’eau. L’objectif est d’atteindre une production d’un milliard de mètres cubes d’ici à 2030.

Le Maroc face au défi de l’eau et de l’hygiène après le séisme

L’eau et l’hygiène dans les campements, où vivent désormais sous des tentes les sinistrés du séisme dévastateur du 8 septembre au Maroc, constituent un enjeu majeur pour les autorités du royaume.

Maroc : des coupures d’eau envisagées

Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.

Pastèque et sécheresse : le casse-tête marocain

Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...

Le Maroc limite la production de pastèque

Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.

Le Maroc envisage des coupures d’eau

Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.

L’avocat : l’or vert qui assoiffe le Maroc

La culture de l’avocat nécessite une importante quantité d’eau. Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à l’interdiction de cette culture, en cette période de sécheresse sévère et de stress hydrique.