Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, une militante associative résidente de Belgique accuse le Président du Conseil provincial de la ville de Settat de harcèlement sexuel.
La militante aurait reçu des messages obscènes sur Facebook et WhatsApp, lorsqu’elle préparait le Festival du Migrant à Settat.
Le Président du Conseil aurait, selon elle, demandé à la rencontrer chez elle à des heures tardives. Après avoir repoussé ses avances, elle affirme qu’il lui a donné rendez-vous dans son bureau.
La militante a ajouté qu’elle gardait une copie des messages écrits et audio du Président, ceux dans lesquels elle a fait l’objet de harcèlement sexuel, bien qu’il ait essayé une fois de les effacer, lors d’une rencontre à l’extérieur de la Préfecture.
Avant de quitter le Maroc, elle avait fait part au Service des Affaires intérieures de la Préfecture du comportement qu’elle qualifie d’indécent et d’obscène de la part du responsable.
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