La plaignante est la coordinatrice régionale du Rassemblement national des indépendants (RNI) à Taourirt. Elle accuse un parlementaire de l’Union constitutionnelle de harcèlement sexuel, révèle Le360 qui cite le quotidien Assabah.
Dans une vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux, la coordonnatrice explique qu’elle s’est vu interdire l’accès au siège de son parti, où elle travaille depuis plus de 4 ans, par le parlementaire pour avoir refusé ses avances sexuelles. Elle va plus loin en affirmant que le parlementaire de l’Union constitutionnelle l’a menacée de perdre son travail si elle refusait d’avoir des relations sexuelles avec lui. "Je suis une femme libre. Je ne m’abaisserai devant aucune personne souhaitant me faire du chantage sexuel", a t-elle déclaré.
Le RNI, pour montrer sa bonne foi dans cette affaire, n’a pas tardé à réagir dans un communiqué officiel, dans lequel il annonce avoir soumis le dossier au conseil disciplinaire régional du parti à Taourirt, présidé par l’ancien ministre de la Justice Mohamed Aujjar, qui a promis que "l’enquête sera menée jusqu’au bout, quitte à saisir les instances judiciaires compétentes". Pour lui, "le Rassemblement national des indépendants est un parti d’institutions ouvert à toutes et à tous et sa gestion est régie par des textes et des lois", refusant "tout atteinte à sa réputation".