La réunion de la Commission mixte hispano-marocaine s’est tenue ce mercredi au siège du ministère de l’Intérieur en vue de coordonner l’Opération Passage du Détroit 2023 (OPE-23) ou Marhaba 2023 entre l’Espagne et le Maroc.
Le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné un Marocain, employé comme vigile dans un supermarché, à 12 mois de prison avec sursis pour des faits de harcèlement sexuel sur des collègues féminines.
Selon les plaignantes, le Marocain aurait tenu des propos vulgaires et les invitait à se rapprocher de lui sur le plan sexuel ou marital. Des attouchements ont été également évoqués. Face au président Brice Barbier, le quadragénaire a indiqué qu’il ne "s’était pas rendu compte de la portée de ses propos sinon il se serait arrêté net." Aussi, a-t-il exprimé un profond regret. Les faits de harcèlement qui lui ont été reprochés s’étaient déroulés de janvier 2018 à juillet 2019.
Lors de la comparution du mis en cause, l’une des plaignantes confie qu’elle n’avait aucunement l’intention de porter plainte contre le Marocain car c’était un bon vigile et un bon père de famille. Seulement, elle dit avoir été déçue quand elle avait dans un premier temps demandé à son employeur de prendre des mesures. Finalement, la direction générale a été sollicitée, a-t-elle fait savoir. Quant à la deuxième des trois parties civiles, elle a confirmé à la barre ses accusations de harcèlement sexuel.
Dans sa plaidoirie, l’avocat du Marocain, Françoise Delrana, a mis en avant un fossé culturel. Le verdict tombe : le prévenu a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.
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