Colère à Nîmes après le meurtre d’un jeune maghrébin

17 juin 2020 - 20h00 - France - Ecrit par : S.A

Les proches du jeune de 21 ans tué d’une balle dans le cœur au Chemin-Bas d’Avignon rejettent les allégations du procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, selon lesquelles les premiers éléments de l’enquête indiqueraient qu’Anis Kambouch serait impliqué dans "des activités illicites".

Selon témoignages des amis du quartier du Chemin-Bas d’Avignon, ce jeune homme originaire de l’Algérie ne s’est jamais investi dans "des activités illicites". C’était un bon jeune, sans histoire. C’était une personne qui ne buvait pas, qui ne fumait pas. Si on témoigne aujourd’hui c’est pour avoir la vérité sur ce qui s’est passé. Il n’a pas eu de chance, il a pris une balle dans le cœur. Nous ce qu’on veut, c’est juste qu’on ne le salisse pas. C’est ce qui nous fait de la peine", déclare à francebleu Anouar, l’éducateur sportif de la victime.

Les jeunes déplorent aussi l’attitude des forces de l’ordre. Ils se désolent du fait que la police délaisse leur quartier. "Le quartier est délaissé par la justice. Il y a une fusillade le matin et le soir pas de forces de l’ordre pour sécuriser la zone ! On n’est pas pris au sérieux ! Quand il se passe des vrais trucs et que les CRS doivent protéger les habitants et bien il n’y a plus personne", fulmine de colère, Fouad.

L’avocate de la famille, Khadija Aoudia, entend se constituer partie civile dans cette affaire criminelle, est-il précisé.

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