Les plages marocaines enfin débarrassées de l’anarchie

27 juin 2025 - 19h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Au Maroc, les walis et gouverneurs sont déterminés à en finir avec l’anarchie qui règne sur les plages. Ils mènent de vastes opérations de libération du domaine maritime.

La vaste opération de libération des plages illégalement occupées par des exploitants non autorisés, notamment les loueurs de parasols lancée depuis juin par les autorités prend de l’ampleur. Elle s’étend désormais à tout le littoral nord, notamment dans les préfectures de Tanger, Tétouan et Fnideq, a constaté le quotidien Al Ahdath Al Maghribia. Cette fois, les walis et gouverneurs jouent la carte de la fermeté. Yassine Jari, gouverneur de la préfecture de M’diq-Fnideq, a directement supervisé les opérations dans des zones sensibles comme Marina Smir, Restinga ou encore le long de la corniche de Martil. Avec Younes Tazi, wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et gouverneur de la province de Tanger-Assilah, c’est tolérance zéro envers l’anarchie sur les plages de la région.

À lire : Le Nord du Maroc libère ses plages

Sous la supervision du wali, une opération musclée a été menée lundi soir par les autorités de Tanger sur les plages de Ghandouri et Malabata. Elle s’est soldée par la saisie des équipements de plage installés sans autorisation.

Dans la foulée de l’offensive contre l’occupation illégale des plages, il y a eu des poches de résistance. Des bénéficiaires du « négoce des plages » auraient mobilisé des jeunes à manifester contre les interdictions, afin de préserver les revenus illégaux estimés à plusieurs millions de dirhams chaque saison, générés par la location sauvage d’espaces sur le sable. Peine perdue. L’opération a connu franc succès.

À lire : Dar Bouazza : Opération coup de poing, les plages débarrassées des constructions illégales

Ces campagnes sont d’ailleurs saluées par des citoyens et des acteurs civils. Selon eux, cette démarche reflète un respect du droit du citoyen à la détente et au repos sans exploitation ni harcèlement. Sur la toile, ils ont appelé à la généralisation de ces campagnes à l’échelle nationale, notamment sur les plages très fréquentées durant la saison estivale, et qui souffrent de désordre et d’exploitation illégale de la part de certaines parties qui s’accaparent les plages et les transforment en espaces privés.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Maritime - Environnement - Nature

Aller plus loin

Vers la fin du désordre sur les plages marocaines

Face à la montée de la grogne des estivants qui dénoncent l’anarchie sur certaines plages marocaines à cause des loueurs de chaises et de parasols, les autorités locales ont...

Dar Bouazza : Opération coup de poing, les plages débarrassées des constructions illégales

L’opération de libération du domaine public maritime se poursuit à Dar Bouazza. Les autorités locales de la ville ont récemment adressé une mise en demeure aux exploitants des...

Le Nord du Maroc libère ses plages

Martil connaît une vaste opération de libération du domaine public maritime occupé illégalement par les loueurs de parasols et de chaises à la grande satisfaction des estivants.

Dar Bouazza nettoie sa côte : adieu bâtiments illégaux et privatisation des plages

Les autorités régionales de Nouaceur ont lancé mardi une vaste opération de libération du domaine public maritime dans la commune de Dar Bouazza, précisément au niveau de la...

Ces articles devraient vous intéresser :

Pastèques : le Maroc écrase la concurrence en Europe

Malgré les événements climatiques récurrents, le secteur de la pastèque au Maroc connaît une nette amélioration en termes de qualité et de volume cette saison au point d’écraser la concurrence européenne.

Tanger mise sur les croisières de luxe

Le projet de reconversion de la zone portuaire de Tanger Ville prend son envol. Le port de la « perle du Nord » sera bientôt transformé en un port de référence pour l’accueil des bateaux de croisière et de plaisance au niveau de la Méditerranée.

Le Maroc vend ses navires aux enchères

Quelque 18 bateaux appartenant à la société de dragage Drapor qui s’est retrouvée en situation de liquidation judiciaire, sont actuellement mis en vente aux enchères dans les ports marocains, a annoncé Nizar Baraka, le ministre de l’Équipement et de...

Le miel marocain est en péril

Les apiculteurs marocains sont inquiets. Depuis des années, des colonies d’abeilles sont décimées en raison de la sécheresse et des aléas climatiques, ce qui affecte durement la production du miel.

Des ferries géants (GNV) pourraient bientôt desservir le Maroc

GNV vient de lancer la commande de quatre grands navires auprès du Chinois Guangzhou Shipyard International (GSI). Ils pourraient desservir le Maroc.

Ryanair impose les cartes d’embarquement digitales : et le Maroc ?

Ryanair a annoncé mercredi le report du passage aux cartes d’embarquement numérique au 3 novembre 2025. A compter de cette date, tous les passagers de la low-cost irlandaise n’auront plus à imprimer de carte d’embarquement sur papier. Le Maroc...

Comment le Maroc recycle les déchets européens

Le Maroc s’emploie à mettre les matières recyclables d’Europe, notamment de déchets, de ferraille et de matières premières secondaires, qu’il importe en valeur, en les transformant en richesse.

Un frigo, 100% marocain, écologique et sans électricité

Un réfrigérateur en argile, qui fonctionne sans électricité et peut conserver les aliments pendant 15 jours. C’est l’invention créée il y a quelques années par Rawya Lamhar, une jeune ingénieure marocaine.

Déchets de l’Aïd al-Adha : un casse-tête pour les villes marocaines

Au Maroc, la gestion des déchets pendant la période de la célébration de l’Aïd al-adha reste l’un des défis que peinent à relever chaque année les autorités locales.

Les plages marocaines enfin débarrassées de l’anarchie

Au Maroc, les walis et gouverneurs sont déterminés à en finir avec l’anarchie qui règne sur les plages. Ils mènent de vastes opérations de libération du domaine maritime.